La polémique autour de Rockstar Games refait surface, cette fois non pas à cause du contenu de GTA 6, mais en raison d’allégations de violations des droits des travailleurs. Après le licenciement d’environ 30 à 40 employés, le débat s’est envenimé : des accusations de répression syndicale fusent, tandis que des responsables politiques s’alarment de ce qu’ils qualifient de traitement déplorable.
Licenciements et accusations de répression
Récemment, Rockstar Games a mis fin aux contrats de plusieurs dizaines d’employés répartis entre ses bureaux au Royaume-Uni et au Canada : des salariés que le syndicat IWGB (Independent Workers’ Union of Great Britain) accuse d’avoir été punis pour s’être organisés en vue d’une syndicalisation interne. Selon le studio, ces licenciements résultent non pas d’activités syndicales, mais de "fuites d’informations confidentielles" via un forum public, une violation jugée grave. Le syndicat, lui, décrit cette décision comme l’une des "manœuvres antisyndicales les plus flagrantes jamais vues dans l’industrie du jeu vidéo".
Pression politique et mobilisation pour les employés
Face à ces licenciements, la réaction ne s’est pas fait attendre. Des protestations ont été organisées devant les bureaux de Rockstar à Édimbourg, Londres et même Paris, tandis que plus de 200 employés, actuels ou anciens, ont signé une lettre collective demandant la réintégration des salariés concernés. Ce mouvement a reçu le soutien officiel des autorités locales : le Edinburgh City Council a adopté une motion en faveur des employés, qualifiant le comportement de Rockstar de contraire à l’agenda de "Travail Juste" de la ville. Plusieurs élus, dont la députée écossaise Lorna Slater, ont dénoncé une "façon de traiter les travailleurs déplorable", exigeant la réintégration immédiate des licenciés et la reconnaissance formelle de leur syndicat.







